Et si courir n’était qu’un jeu ? En tout cas, le mot sport vient du mot « desport » qui signifie jeu ou amusement. Le fartlek, quant à lui, signifie littéralement « jeu de vitesse ».
Inventé au cours des années 30 par un ancien athlète suédois nommé Gösta Holmer, médaillé des JO 1912 et devenu par la suite entraîneur, le fartlek désigne une méthode d’entraînement basée sur l’alternance libre de course rapide et de course lente.
Le fartlek en pratique
En pratique, vous choisissez les différentes allures de course, la durée d’effort comme de récupération et les distances au gré de vos sensations, de vos envies et de la topographie du parcours.
La seule chose imposée : finir la séance avec la sensation d’avoir réalisé un entraînement stimulant sans pour autant être épuisé.
Aujourd’hui, après les allures, le temps ou la distance, nous vous proposons de jouer avec les autres.
Le fartlek en groupe
Vous avez la possibilité de vous entraîner à plusieurs ? Alors amusez-vous ensemble en apportant un peu de fun à vos séances en groupe.
Si vous êtes à peu près du même niveau
Vous pouvez par exemple courir en file indienne en endurance et vous succéder tour à tour en tête de la file. Le dernier accélère et se met en tête et ainsi de suite.
Sur piste, pourquoi pas ne pas agrémenter votre séance de 400 m par le chassé-croisé. Chaque athlète part dans un sens de la piste (un part dans le sens inverse des aiguilles d’une montre pendant que l’autre part dans le sens des aiguilles d’une montre) pour se croiser à un moment donné avant de rejoindre la ligne de départ.
Chacun réalise 5 fois le tour dans un sens et 5 fois dans l’autre. L’athlète qui a franchi la ligne avant l’autre le plus souvent est déclaré vainqueur.
Si vous n’avez pas le même niveau
Il ne vous reste plus qu’à créer des handicaps afin d’équilibrer les chances. Le meilleur peut partir quelques secondes plus tard que les autres sur une distance donnée ou avoir une distance plus importante à parcourir sur une durée identique.
Enchaînez par exemple les tours d’une piste d’athlétisme et déterminez le couloir de chacun en fonction du niveau (le moins rapide au couloir 1 et le plus rapide au couloir le plus élevé). Vous pouvez également créer des courses à handicap si vous êtes du même niveau.
Si une ligne droite, un coureur peut partir à reculons avec 5 secondes d’avance avant que le deuxième coureur parte pour le rattraper. A chaque répétition les rôles sont inversés.
Le « bike and run » peut également représenter une solution idéale.
Le principe est simple : vous partez à deux avec un seul vélo et alternez les phases de course et de vélo. Ainsi, chacun peut maintenir sa propre allure sans pénaliser l’autre.
Généralement, le plus fort des deux passe un peu plus de temps à courir tandis que la second coureur passe un peu plus de temps sur le vélo.
Et si un des deux ne veut pas courir, et bien il accompagnera l’autre en le suivant en vélo.
Par Jérôme Sordello / Photo : RUN AND BIKE Solidaire PARIS 2014
Sur le même thème, retrouvez les articles entrainement :
–Fartlek, je m’amuse avec le temps et la distance
–Fartlek, je m’amuse avec les allures
Laisser un commentaire