Désormais, c’est acquis que pour les coureurs bien entraînés possèdent au moins deux modèles de chaussure, ce qui permet de faire tourner et d’économiser le produit.
Mieux : il permet d’être plus efficace / performant selon le modèle choisi en fonction du terrain, du dénivelé voir du sol. Et là on parle pour le trail comme pour la route. Être efficace dans son choix, avant d’atteindre l’usure, permet aussi de ne pas se blesser. Le choix est donc importantissime pour votre réussite comme pour votre santé !
Un coureur qui pratique un peu de tous les terrains possède au moins 3 (voir 4) paires : un modèle pour l’entraînement, un pour la compétition (route) et un pour le trail.
4 paires pour l’entraînement et la compétition dans chacun des deux secteurs. Nous allons partir là dessus pour vous conseiller des paires qui seront cohérentes pour vous et entre elles dans le turnover.
Progression entre l’entraînement et la compétition
A l’entraînement, vous allez cumuler des kilomètres, allez courir le lendemain d’une grosse séance ou d’une compétition. Le modèle d’entraînement ne doit pas vous pénaliser par son poids ou des caractéristiques qui ne vous conviennent pas.
Mais pour supporter les kilomètres, les chocs et la déformation, la paire aura forcément une structure qui fait en sorte d’y résister. Oui elle va être plus lourde, mais non, elle ne doit pas l’être deux fois plus.
Exemple à ne pas reproduire : courir en Nimbus à l’entraînement, et une Saucony Type A9 en compétition. Epaisseur, poids, moelleux dans l’amorti, rigidité, tous les séparent !
On vous conseille donc d’opter pour un modèle de 30 à 50 gr plus léger pour la compétition. 100 gr de différence, c’est trop. On passerait d’un coup à un modèle qui filtre beaucoup moins les chocs et où vous subirez le modèle avec la fatigue des kilomètres.
Rester sur la même marque ? Pourquoi pas, si dans sa gamme elle propose quelque chose de cohérent en simplifiant la structure du modèle d’entraînement, pour gagner du dynamisme, un peu de poids, et un peu plus de sensations de pied.
Les caractéristiques techniques à suivre
Le drop
Il doit être très proche (2 mm, de différence, 4 mm maxi). Si vous avez du drop 10 mm pour l’entraînement et du drop 4 pour la compétition, le risque c’est que votre foulée s’en trouve trop modifiée, et que cela se répercute dans le corps.
De plus, vous perdrez en efficacité dans le geste. Restez si possible sur des drops similaires, avec la possibilité d’avoir un drop de 2 ou de 4 mm en plus sur la chaussure compétition : l’effort étant plus court et dynamique, vous répercuterez moins vos défauts.
Et si la compétition est longue, il se peut que l’on talonne par fatigue. Mais l’essentiel c’est de toujours rester proches en drop.
La flexibilité
Le modèle compétition devra forcément être un peu plus rigide, car la structure va vous retransmettre plus d’énergie.
Si on essaie d’aller vite avec un modèle trop mou, on forcera pour rien alors que l’amorti rallongera le temps d’appui au sol, et que l’on dépensera cette énergie sans en avoir en retour.
La largeur
Le modèle compétition est souvent plus fin, car il ne s’embarrasse pas d’excès de matière, et que près du pied la chaussure fait plus « corps » avec vous. Attention, ne pas prendre trop fin, car ce n’est pas l’idéal : il faut respecter le pied et son mouvement.
A l’impact, le pied s’écrase pour mieux supporter le choc et prendre appui au sol. De plus, il peut gonfler quand l’effort s’allonge. Veiller donc à ne pas créer de tension dans votre pied en évitant les chaussants fin.
L’épaisseur
La chaussure de compétition est plus basse, pour gagner en efficacité et en poids. Attention à ne pas changer totalement d’univers, entre par exemple une Hoka à 35 mm d’épaisseur, et une Adios à moins de 20 mm devant !
Les chocs et les tensions ne sont pas filtrés pareil, et les informations que vous allez avoir du sol non plus.
De la cohérence, simplement
Si on devait résumer, il faut partir sur des modèles aux caractéristiques proches, tout en gagnant forcément en poids, en retour d’énergie pour l’efficacité.
En trail, c’est la même chose. Bien qu’il serait idiot de se priver d’information venant du sol en prenant un modèle plus renforcé et plus épais à l’entraînement, pour se retrouver en compétition avec un modèle ras du sol qui vous renvoie une quantité d’informations, et qui en plus ne tient plus une stabilité proche de l’autre modèle.
Là aussi, il faudra être cohérent. Pensez distance abordée et maniabilité du produit (car l’idée c’est de ne pas se tordre la cheville et de se mettre en l’air). Il faut être à l’aise, réactif, et penser dynamisme du produit si jamais la moyenne à laquelle la course est courue est faible ou élevée.
Vous pouvez nous écrire et poser vos questions si vous doutez de votre futur choix !
Bons runs !! :))
RDV sur i-Run.fr pour choisir le modèle de chaussures le plus adapté !
En plus des chaussures, pensez également à une montre GPS pour le trail dotée d’une excellente autonomie, comme la Garmin Forerunner 965.
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