La période Covid n’est pas terminée (le sera-t-elle un jour ?) mais il fallait un tel retour aux sources pour respirer à nouveau. Le Grand Raid des Pyrénées (Veille-Aure, 65) attire dans toute la France, et plus de 20 nationalités dans le monde. Pourquoi ?
Le GRP, ça manquait
Premièrement, par ses paysages grandioses et ses sites naturels : lacs, sentiers de randonnée, hors sentier, cols, Pic du Midi, cirque de Gavarnie… Du brut, de l’authentique.
Deuxièmement : par ses bénévoles. On en compte plus de 700. Mais d’où viennent-ils ? Du département, de plus loin aussi. Ils ont de la famille en course, ils font partie d’un club, ils sont randonneurs, eux-mêmes coureurs et ont déjà participé au GRP…
En tout cas, ils sont hyper actifs et passionnés. Donc ils savent ce dont les coureurs ont besoin, et peuvent les conseiller. Pensées entre autre à Nicole qui a balisé le terrain les jours précédents, couru le 40 km, et fait serre-file le dernier jour… Tout cela à plus de 70 ans !
Troisièmement : l’ambiance. Elle est saine, joviale, empreinte d’entraide. Une équipe de speakers fait vivre 4 jours les départs et les arrivées de chacun des participants, jour et nuit.
4 jours de compétition !
- 220 km : un podium international
Un Suisse, un américain et un espagnol : quel podium ! Après 38h27, Ramon Casanovas remporte cette terrible épreuve. Après deux bières à l’arrivée (!) il avouera que les Pyrénées par rapport à la Suisse, c’est vraiment pas mal quand même !
Ben Dihman s’est lui installé au pied des Pyrénées, on devrait le revoir. Xabier Irazustabarrena Etxebarria bon 3è.
Deux femmes (sur 12) ont terminé cette épreuve : Consuelo Velasco Barros, Gloria Velilla Abad.
- 160 km : Cazaux laisse la voie libre à Pipitone
Malgré une bonne partie en tête, Baptiste Cazaux a dû abandonner. Pipitone a ensuite maîtrisé son sujet, avec une marge sur Renaud Rouanet qui a fait un bon retour. Simon Edouard 3è.
Marie Cécile Cavell l’emporte devant l’inusable Karen Nash, et Isabelle Jouanolou des Hautes-Pyrénées.
- 120 km : les locaux régalent
Avec la chaleur, il y a eu du dégât en tête de course. Guillaume Aio a le mieux maîtrisé l’effort. Lui qui vit juste à côté à St Lary, remporte à la maison une magnifique épreuve. Ronan Visdeloup et Hadrien Jourdan monte sur la boîte.
Linda Schiaratura, première à l’expérience même si elle en est la première surprise. Sarah Loustau et Alexia Eymas l’accompagnent.
- 80 km : une belle compétition
Rémi Badoc, monsieur GRP : il avait remporté le 160 km, le PTT (étapes), et 2è du 120 km. Le 80 km : c’est dans la poche ! Belle 2è place pour le jeune Matthieu Simon, Pierre Pagnoux 3è. Quentin Guillon (journaliste et athlète), s’est essayé au trail long (11è).
Chez les femmes, Mélanie Lousplaas s’offre une prestigieuse victoire ! Anne-Lise le Quéré et Mélanie Finas (2è aux France de trail 2019) n’y pourront rien.
- 60 km, nouveauté
Brice Denis, Samuel Téchené, Grégory Kiéné : un beau trio pour cette nouveauté, pas simple du tout sur les 40 premiers km notamment.
Laura Mayniel dompte le parcours, Elodie Varraine et Carole Duhart ne sont pas si loin.
- 40 km de la Géla
Qui pour succéder à la championne du monde Blandine Lhirondel ? Bastien Ladaurade s’impose de peu devant El Habib Zoubert : seulement 1’33 ! Christophe Bassons, après le Montcalm, retourne sur la 3è place.
Camille Leyssene remporte la course devant Julie Estivalet et Florence Belingar.
- 40 km du Néouvielle
Benjamin Trémont résiste à Romain Bidau. Deux fois 2è pour lui. Brice Campo, organisateur du Patou Trail, s’exprime aussi très bien en courant puisqu’il prend la 3è place.
Une bien belle victoire qui revient à Emilie Laboyrie pour 6 min devant Juliette Lemaître et Emilie Burte plus loin.
Tous les classements : https://grp.livetrail.run/classement.php
Site GRP : https://www.grandraidpyrenees.com/fr/
Photos : orga / Yann Ilhardoy
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