L’UT4M : cela faisait un moment que je louchais sur cet évènement. L’idée d’organiser une course au milieu de tous ces massifs, et d’en faire une formule challenge en 4 jours, est juste géniale !
Nous n’avons que très peu eu l’occasion de découvrir les sentiers qui environnent Grenoble, c’est une raison de plus pour se laisser tenter par l’aventure.
L’enchaînement des 4 jours me paraît par contre ambitieux, par rapport à la planification de la saison et des autres courses en prévision. C’est toujours pareil : la tête est motivée, mais le corps ne suit pas forcément.
Il faut donc savoir être raisonnable en faisant parfois l’impasse sur quelques gourmandises bien tentantes … on choisit donc l’option de participer à seulement 2 manches du challenge afin de découvrir l’évènement et d’être plongé dans l’ambiance UT4M !
Mais ça, c’était la théorie … les projets ne se déroulent pas toujours comme on les avait prévus n’est ce pas ? Oui parce qu’il a fallu qu’une torsion de cheville mal négociée 5 semaines avant en Suisse, vienne chambouler ce planning.
Flash back en Suisse 5 semaines avant : un Eiger Trail qui se finit mal
J’aurais même pu écrire : « qui ne se finit pas du tout ! » ;)) Bon, quelques lignes sur la course (enfin, de la demi-course ! ;D) quand même, histoire de se replacer dans le contexte : l’Eiger Trail est un trail que nous avions choisi de courir en duo avec Manu (il faut croire que monsieur avait pris goût aux poussettes façon tire-fesses de l’Euskal Trail).
Au menu, 51km et 2700mD+ à effectuer en duo, au départ de Grindelwald, une magnifique station de ski suisse.
Une belle journée se profile ce 15 juillet, et c’est, remplis de motivation que nous prenons le départ de l’épreuve ! En forme, ravis de découvrir l’épreuve et ces belles montagnes suisses. Le profil du parcours n’est pas à notre avantage (en schématisant grossièrement : une longue montée, suivi d’une longue descente), mais nous partons dans l’optique de faire du bon boulot pour nos cuissots ! Et bien sûr, de passer un bon moment en baskets à deux ! 😉
L’ascension est longue (bien qu’entrecoupée de belles petites relances, qui font notre bonheur !), l’altitude se fait ressentir, mais nous gérons correctement cette première partie de course en se maintenant à la 2ème place en mixte. Les paysages sont incroyables, on en prend pleins les yeux ! On atteint le point culminant, Faulhorn, 25ème kilomètre (2680m d’altitude) en 3h40 environ. Reste maintenant à négocier la descente jusqu’à l’arrivée.
C’est du pierrier, on est en altitude, il faut lever les pieds. Je « ralouille » depuis un bon 45′ déjà, parce qu’il faut que je trouve un coin pour faire pipi et que je n’en trouve pas ! Sur la zone de ravitaillement qui précédait le sommet, même les toilettes publiques étaient fermées ! Bref, je commence à ne plus pouvoir me retenir, mais bon, j’ai pas envie de baisser ma culotte devant tout le monde non plus ! J’ai dû dire 10 fois à Manu : »il faut que je m’arrête, il va m’arriver une bricole sinon ! » Bref, je suis plus concentrée sur cette problématique de vessie que sur le terrain accidenté … !
Sauf que 3km de descente plus loin, à force d’avoir les yeux plus occupés à balayer le paysage pour trouver une cachette pipi qu’à regarder où je pose mes pieds … j’en rate un appui, ma cheville se coince dans un caillou et se retourne complètement sur l’avant. Une douleur intense me saisit et j’entends un « craaaaaac » qui me laisse imaginer quelque chose de pas beau, mais pas beau du tout !! Première réaction, je hurle de douleur. Deuxième réaction, je me pose, bouge mon pied pour voir s’il est bien toujours accroché à ma jambe ! Ouf, oui ! 😉 Mais, oh non, la douleur est bien trop vive pour me permettre de repartir !
J’ai perdu toute stabilité, un oeuf commence à se former sur la malléole .. même en serrant le dents, il serait complètement déraisonnable de poursuivre cette Eiger Trail. J’en suis navrée pour mon binôme, qui doit donc abandonner la course avec moi (mais au passage, je suis bien contente qu’il soit à mes côtés pour me soutenir, psychologiquement et physiquement).
Il ne nous reste plus qu’à rejoindre le prochain point de ravitaillement, qui se trouve 5/6km plus bas, boîter jusqu’au funiculaire qui nous ramènera à la gare, puis prendre le train jusqu’à Grindelwald, la zone de départ. 4h longues heures de galère à regarder la course défiler autour de nous, tel un spectacle dont nous ne faisions plus partie. C’est désolant, mais à ce moment là, c’est surtout la crainte d’avoir rompu les ligaments qui me chagrine le plus ….
5 semaines de soins pour espérer un retour au plus vite !
Après tous les examens nécessaires effectués, je suis soulagée d’apprendre que les ligaments ne sont pas rompus. Bien déchirés oui, avec un bel épanchement qui a bien fait gonfler la cheville, mais on peut dire que j’ai limité les dégâts. Docteur Olivier Mares, qui m’a examinée la cheville à l’hopital de Nîmes dès le lundi, me préconise 15j sans course à pied. Vélo autorisé, si ça ne fait pas trop mal : voilà une bonne nouvelle qui va permettre d’entretenir la forme ! 🙂
Il faut savoir que c’était aussi la 3ème entorse sur cette cheville en 5 ans. Il paraît que la guérison est plus rapide … tu m’en vois ravie ! Bon forcément, j’ai mal sur le vélo, mais tant pis, je serre les dents … et puis finalement, au fi des jours, ça fait de moins en moins mal, la vilaine cheville reprend forme normale. Je fractionne entre glaçages, massages, compex, Life+, cataplasme d’argile verte, … puis dès que possible, séances de kiné et proprio.
Je commence la reprise à pied sur bitume, pour ne pas tirer sur le ligament. La douleur est encore présente, mais c’est tout à fait normal. Faut pas rêver non plus !! Bon forcément, début août, je ne me vois pas du tout participer à l’UT4M dans 2/3 semaines. Mais lorsque je m’aperçois que le retour sur sentiers est envisageable, je me dis « pourquoi pas ». Impossible d’imaginer enchainer deux 40km. Mais étant donnée l’évolution positive des choses, prendre le départ du 40km le moins technique de tous, en le prenant tranquille, c’est faisable.
Après plusieurs échanges avec l’équipe organisatrice (merci Sébastien !), on modifie donc nos choix de course : à la place de courir Belledonne et Oisans, nous partons sur Chartreuse. 1- elle est samedi, ça laissera plus de temps à la cheville pour récupérer, 2-le parcours est moins technique que les autres. Reste à savoir gérer un dernier point le jour J : prudence ! Pas de prises de risques, il faut envisager la course comme une belle balade, et non pas comme une compétition.
Ça veut dire, marcher ou ralentir quand le terrain me semble trop instable ou si la cheville montre signe de faiblesse. Validé !!
À l’assaut de la Chartreuse !!
Vendredi 18 août : pas si simple d’arriver jusqu’à Grenoble !
Nous voilà donc engagés avec Manu, sur l’UT4M Chartreuse. Dernière épreuve du challenge, elle part à 8h le samedi 19 août, de Saint-Nazaire-les-Eymes, avec une arrivée au Palais des Sports de Grenoble. Son profil annoncé : 42km, 2540mD+. Des orages sont annoncés dans la soirée, mais nous devrions pouvoir profiter d’une belle journée, un peu plus fraîche que les précédentes (qualifiées de caniculaires par les participants).
Ça bouchonne sur la route. On met 4h30 pour rejoindre le centre de Grenoble, soit 2h de plus que la normale … bref, on arrive à 20h30, c’est à dire, après l’heure limite annoncée sur le site pour le retrait des dossards. Heureusement, Valérie a pris les choses en main, et prévenu les bénévoles sur place. MERCI !!! Puis apparemment, nous ne sommes pas les seuls dans ce cas, il a encore du monde aux dossards lorsque nous arrivons ENFIN au Palais des Sports.
Renaud Rouanet, vainqueur de l’UT4M 160 ne devrait pas tarder à arriver … mais nous ne sommes pas en avance, on le félicitera demain ! Pour le moment, il nous reste à trouver quelque chose à se mettre sous la dent, avant d’aller s’installer pour la nuit. Extinction des feux à 23h30, réveil programmé à 5h. Petite nuit, mais on fera avec (ou sans plutôt ! ;)).
Samedi 19 août : pas si simple d’arriver jusqu’à Saint Nazaire les Eymes !
Quelle punition de devoir sortir du lit si tôt pour aller prendre du plaisir dans les montagnes ! Comme d’hab, on peste un peu contre le réveil, mais une fois les deux pieds au sol, on est déjà pressé d’être en baskets ! Enfin, après avoir avalé un café ou deux quand même ! :)) Étant donné que la navette part à 6h15 et que nous ne serons jamais à l’heure pour la prendre, on décide de se rendre au départ en voiture (on pourra prendre un train après l’arrivée pour venir la récupérer au pire).
6h45, on est large. Avec 15′ de trajet, ça nous fait arriver à 7h, soit, une heure avant le départ. On prend la route. Au moment de quitter la ville pour s’engager sur l’autoroute, Manu réalise : « j’ai oublié de prendre ma CB ! » Et moi je n’ai pas emmené d’argent non plus, tout est resté à l’hôtel puisqu’on y retourne après l’arrivée. Pas de panique, on va contourner l’autoroute en prenant une départementale … enfin, sur le papier, ça paraît simple, mais en réalité, on a galéré !!
Quelques kilomètres de stress plus loin, on finit par rejoindre Saint Nazaire, 15/20′ avant de coup d’envoi. Pas d’échauffement, juste le temps de faire le pipi, le bonjour aux copains, et nous voilà dans le sas de départ ! Forcément, les coureurs qui ont déjà 3 manches dans les pattes ont des mines bien fatiguées. En plus de la fatigue musculaire, il y a la fatigue mentale. Mais l’ambiance est au beau fixe ! Ça fait tellement plaisir d’être là, alors qu’il a encore 5 semaines, je n’arrivais pas à enfiler ma chaussure tellement j’avais le pied enflé … !
Première ascension vers le sommet de Chamechaude
Les règles sont fixées pour moi au départ : si je ressens la moindre complication avec cette cheville encore fragile, je mets le clignotant. Dans tous les cas, je prévois d’être doublement vigilante aujourd’hui, à l’écoute de mon corps et de freiner sur les parties techniques. Aujourd’hui, l’objectif est de prendre du plaisir, de retrouver confiance en ma cheville et plus si les voyants sont au vert.
Départ très tranquille pour tous : la voiture de l’orga fait le rythme. Ça me rappelle les courses bloquées quand on était en poussine et qu’on partait au sprint quand la corde était levée ! Ça chambre un peu derrière la voiture, bon esprit ! Pas mal finalement, ça permet de faire l’échauffement que nous n’avons pas eu le temps de faire avec Manu. Ça grimpe déjà, et la voiture se range en nous laissant filer vers les premiers sentiers qui partent en direction du massif.
Première partie en sous-bois, j’ai bien fait de retirer les manchettes : je suis en nage !! La pente est douce et permet de garder un petit rythme de course. J’adore ce genre de terrain ! Je ne pense qu’à ma cheville et « négocie » chaque pose de pied pour éviter les cailloux. Au début, mais après, les cailloux tellement nombreux qu’il devient difficile de les éviter. Je ressens une petite douleur quand le pied se met en « dorsiflexion », mais rien d’anormal. Côté stabilité, ça tient !
On fait route avec 3/4 gars, les quelques bénévoles croisés m’annoncent première féminine. Mais honnêtement, je n’ai qu’une seule priorité aujourd’hui : terminer cette course sur mes deux chevilles ! Cette ascension se passe merveilleusement bien et j’atteins le premier ravitaillement (Habert de Chamechaude, 12km, 1400mD+ effectués), en 1h54. Superbe point de vue ici, on est accueillis par quelques supporters motivés : au top !! Je prends le temps de me ravitailler, et je repars pour la seconde partie, vers le sommet !
Sentiers plus étroits, plus pentus, plus engagés, le brouillard se mêle à la fête ainsi que quelques gouttes de pluie. Mais mes pieds continuent de bien me porter, tout roule ! Plus on grimpe, plus le paysage se dégage et à l’approche du sommet, on aperçoit une partie du magnifique massif. Je croise les gars d’Alabama Production (avec qui je partage pas mal de temps pour E-MOTION TRAIL) qui me taquine un peu (je n’en attendais pas moins, merci les gars !) et puis les premiers de la course qui reviennent en sens inverse. Ah, je ne savais pas qu’on faisait un aller-retour !
En effet, je croise les 7/8 premiers, et notamment mon Manu ! Il me conseille de faire super gaffe, que c’est vraiment tord-cheville ici. Ouais, j’avais remarqué en effet, et je ne compte pas faire de zèle ici … la fin de la grimpette n’est pas très rapide du coup, je crains vraiment la redescente étant donné le profil du terrain. Je pointe en haut en 2h37. Nous sommes à 2000m d’altitude, dommage, le brouillard cache la panorama, que j’imagine grandiose … !
En route vers le Sappey
Au sommet, je pointe en tête, mais je suis talonnée par la seconde, qui ne mettra que très peu de temps à me doubler dans la descente. Impossible pour moi d’aller plus vite, je suis obligée de marcher, trop risqué pour ma cheville ici. Ce n’est pas facile de laisser la première place s’échapper comme ça, mais il ne faut pas que j’en oublie les règles fixées au départ … le classement doit sortir de ta tête aujourd’hui Sissi, pense à tes pieds !
Je la laisse donc s’envoler et me reconcentre sur le terrain. J’encourage les coureurs que je croise en sens inverse, en essayant de ne pas me laisser emporter par les cailloux glissants ! Puis à la bifurcation, on retrouve un sol plus stable. J’essaye donc de reprendre un rythme plus élevé, mais quelques foulées plus loin, je me retrouve étalée au sol ! Piège, la terre est mouillée, il a plu cette nuit, c’est la patinoire !
Rien de cassé, je me relève et repars : je prends quand même cette chute comme un premier avertissement. Je ralentis, en me rappelant : hey, cool Sissi ! Le parcours est vraiment chouette, tout en relance, alternant montées et descentes, parties un peu accidentées, d’autres plus roulantes et propres au sol. Je me régale ! Le second point de ravitaillement se trouve au km24,5, dans une belle salle de fête à Sappey En Chartreuse.
J’y arrive en 3h35 de course. Ma petite Véro, fidèle au poste est là pour faire l’assistance de son homme, elle m’encourage chaleureusement : MERCI !
Quel accueil ici !! Ça fait toujours quelque chose de recevoir autant de soutien, merci merci à toutes les personnes qui étaient présentes sur le parcours, je peux vous dire que ces attentions sont précieuses pour les coureurs. La première féminine a accentué son avance sur moi, elle est annoncée 5′ devant. C’est une australienne, Gill Fowler, athlète de chez La Sportiva; Aucune info sur mes poursuivantes pour le moment.
Je continue mon petit bout de chemin, ravie de constater que ma cheville se tient à carreau malgré un parcours pas vraiment propice à un retour d’entorse … !
CAP vers Grenoble et son palais des sports !
On a passé la mi-course, km25, le début d’une nouvelle belle grimpette. Pas trop pentu, mais longue et usante à ce stade du parcours. 3km à petite allure, qui nous emmène à Saint Eynard, avant de reprendre une jolie descente en sous-bois jusqu’au 3ème (et dernier) point de ravitaillement : le col de Vence, au km31,4. 4h37 de course, logiquement, je devrais arriver à Grenoble avant 14h.
Je fais le point sur ce qu’il me reste de « vivres » avant de repartir. Bon, je prends conscience que je n’ai pas mangé grand chose : 1 barre et demi. C’est très peu, en général, je me force à avaler une barre par heure. Mais ce matin, je suis tellement focalisée sur ma cheville que j’en oublie tout le reste. Allez j’attrape une banane, je remplis mes bidons de boisson énergétique isostar et je repars. Gil est passée 10′ plus tôt, elle a encore augmenté les écarts, mais ça ne m’étonne pas du tout.
On repart sur une pente ascendante, je me fais doubler par un coureur qui me met en garde : « hey, Camille est à peine à 300M de toi ! » Je ne sais pas qui est Camille (et à ce moment là, je ne sais pas non plus que la première s’appelle Gill) et je ne comprends pas s’il parle de la féminine devant ou derrière moi. Je lui réponds : « ok merci ! Mais tu parles de la première ou la 3ème ? » « Non non, celle qui te suit ! » « Ah ok ! Ben pas grave, elle peut me doubler, de toute façon, c’est pas le classement qui m’importe aujourd’hui. Je veux juste arriver avec mes pieds en état ! » Il me lance avant de s’échapper devant : « ouais enfin, elle, elle a fait le challenge, toi, t’as fait qu’une seule course ! »
Wow, mais il me cherche le pti bonhomme non ? Ok, il a raison, je suis peut être en train de m’endormir (pour de vrai j’étais en train de chercher un coin pour faire pipi, mais il m’a coupée mon envie, je n’ai plus du tout l’intention de m’arrêter là) … il reste moins de 10km, le sol est relativement propre, j’accélère donc. Un coureur sympa qui semble connaître le coin me donne quelques infos : il reste deux petits coups d’cul, puis ça descend jusqu’à la route et il restera 4km à Grenoble jusqu’au palais des sports. Ok merci !!
En effet, une fin de course qui m’a permis de bien dérouler et de creuser l’écart avec Camille, qui ne m’aura finalement pas rattrapée. De la 26ème place au scratch au dernier ravito, je suis passée à la 17ème à l’arrivée : j’ai bien fait de me mettre un petit coup de pied aux fesses !! ;)) À mettre un peu trop d’élan dans la descente sur bitume, cela m’a valu un beau vol plané à 5km de l’arrivée !
Plus de peur que de mal, mais j’ai réussi à m’ouvrir le genou et à m’abimer une côte (à J+3, j’ai bien l’impression de l’avoir cassée ou au moins fêlée). Merci à Sylvain, coureur qui m’accompagnait à ce moment là, qui s’est proposé de me soigner, avec du matériel de secours à disposition. Mais ça va aller, il reste 4km sur plat, je verrai ça à l’arrivée.
Je déroule sur cette portion plate, et retrouve le copain qui m’a « réveillée » tout à l’heure (il s’est même excusé à l’arrivée, en prenant conscience qu’il avait peut être été maladroit). Allez, 1km restant, on entre dans le parc, c’est la dernière ligne droite ! J’aperçois Ludovic Collet, le speaker, il annonce mon arrivée au micro, et me voilà quelques secondes plus tard dans le Palais des Sports, face à cette belle arche d’arrivée !
YES !! Quel bonheur de la franchir alors que j’avais tant d’appréhension au départ ! 5h46, 2ème féminine et 17ème au scratch, mais tout ces chiffres importent peu, je savoure juste le fait d’avoir remporté la petite bataille contre moi même. Je retrouve Manu, qui a dû gérer avec un TFL pas très en forme. Camille arrivera à peine 5′ derrière moi, vainqueur du Challenge : BRAVO !!!
Au final, énormément de plaisir pris sur cette épreuve, tant par la beauté du tracé proposé, que grâce à une organisation parfaitement maitrisée à tous points de vue ! Un énorme merci à tous les contributeurs de ce bel évènement. Merci également aux responsables de chez Life+ qui nous ont bien pris soin de nos petits bobos à l’arrivée ! 😉
Pour sûr, ce baptême UT4M Chartreuse donne envie de revenir pour découvrir les 3 autres massifs … ! 😉
Par Sylvaine CUSSOT
Photos : Bruno Lavit, Andy Bryant, Wondertrail